Language selection

Communiqués

BST no M01/2011

Le BST affirme qu'il est nécessaire d'améliorer la sécurité des voiliers-écoles

(Gatineau, Québec, 29 septembre 2011) - À la suite de son enquête sur la perte du voilier-école Concordia, le Bureau de la sécurité des transports (BST) réclame des changements tant sur le plan national qu'international.

« Le Bureau a conclu que le voilier-école Concordia a été perdu dans un grain parce qu'on ne comprenait pas le risque de renversement », affirme Jonathan Seymour, membre du Bureau. « Par conséquent, on n'a pas pris les mesures appropriées, comme réduire les voiles ou changer de cap, avant l'arrivée du grain. Comme les portes, les fenêtres et les manches à air étaient restés ouverts, l'eau a envahi la coque et le voilier s'est renversé. »

« Chaque personne de quart doit comprendre le comportement de son voilier lors de conditions météorologiques difficiles», indique M. Seymour.

L'enquête du Bureau a permis de déterminer deux problèmes de sécurité importants. Premièrement, des directives détaillées sur la stabilité doivent être à bord des voiliers-écoles canadiens, mais rien n'oblige les personnes de quart à apprendre à les suivre. La première recommandation est donc de rendre cette formation obligatoire.

De plus, étant donné la nature internationale de l'enseignement de la navigation à voile, la deuxième recommandation du Bureau veut que Transports Canada ouvre la voie à l'adoption de normes en matière de directives et de formation sur la stabilité à l'échelle mondiale. Contrairement au Canada, certains pays n'exigent pas de directives détaillées sur la stabilité.

« Les 64 personnes à bord du Concordia ont survécu à cette expérience éprouvante », affirme M. Seymour, « mais nous devons faire en sorte que des jeunes ne se retrouvent plus jamais dans cette situation. »

Error processing SSI file