Enquête sur la sécurité du transport aérien A24W0116

Table des matières

    Panne moteur et approche forcée
    Simpson Air
    Hydravion Viking DHC-2 Beaver
    Hydroaérodrome de l’île de Fort Simpson (CEZ7) (Territoires-du-Nord-Ouest), 7 NM W

    L’événement

    Le 29 août 2024, un hydravion Viking DHC-2 Beaver exploité par Simpson Air effectuait un vol selon les règles de vol à vue à partir du lac Rabbitkettle (Territoires-du-Nord-Ouest) à destination de l’hydroaérodrome de l’île de Fort Simpson (Territoires-du-Nord-Ouest) avec 1 pilote et 2 passagers à bord.

    À environ 7 milles marins de l’aire d’amerrissage prévue, l’aéronef a subi une perte de puissance totale. Le pilote a effectué une approche forcée sur l’autoroute Wrigley, atterrissant avec des dommages mineurs à l’aile gauche. Il n’y a eu aucune blessure. Le BST mène une enquête.


    Informations d'enquête

    Carte de la région

    A24W0116

    Panne moteur et approche forcée
    Simpson Air
    Hydravion Viking DHC-2 Beaver
    Hydroaérodrome de l’île de Fort Simpson (CEZ7) (Territoires-du-Nord-Ouest), 7 NM W

    Enquêteur désigné

    Image
    Photo of Daryl Collins

    Daryl Collins s’est joint au BST en 2009 après une carrière de 20 années au sein des Forces armées canadiennes, ayant travaillé comme pilote d’hélicoptère de recherche et de sauvetage à bord du CH146 Griffon, du CH113 Labrador et du CH149 Cormorant. Dans son dernier poste au service des Forces armées canadiennes, M. Collins était commandant du 103e Escadron de recherche et de sauvetage basé à Gander (Terre-Neuve-et-Labrador).

    Au fil de ses années au service des Forces armées canadiennes, M. Collins a été responsable de l’élaboration et de la mise en œuvre de la formation sur la performance humaine à l’échelle des Forces armées canadiennes, pour tous les équipages de vol, le personnel de maintenance et le personnel de contrôle du trafic aérien. Par ailleurs, il a grandement contribué à la sécurité des vols. En outre, il a obtenu une maîtrise en science aéronautique avec une double spécialisation dans les facteurs humains et la sécurité du système.

    Depuis son arrivée au BST, M. Collins a participé activement à de nombreuses enquêtes sur des accidents.

    M. Collins est titulaire d’une licence de pilote de ligne – hélicoptère, et a plus de 3000 heures de vol à son actif.


    Photos


      Voir des images en haute résolution sur la page Flickr du BST.

    Catégorie de l’enquête

    Cette enquête est une enquête de catégorie 4. Ces enquêtes ont une portée limitée et, bien que leur rapport final puisse contenir une analyse succincte, il ne contient ni de faits établis ni de recommandations. Les enquêtes de catégorie 4 se concluent généralement en 220 jours. Pour de plus amples renseignements, consultez la Politique de classification des événements.

    Processus d'enquête du BST

    Une enquête du BST se déroule en 3 étapes :

    1. L'étape du travail sur le terrain : une équipe d'enquêteurs examine le lieu de l'événement et l'épave, interviewe les témoins et recueille toute l'information pertinente.
    2. L'étape d'examen et d'analyse : le BST examine toute la documentation liée au dossier, effectue des tests en laboratoire sur des composantes de l'épave, établit la chronologie des événements et identifie toute lacune en matière de sécurité. Lorsque le BST soupçonne ou constate des lacunes en matière de sécurité, il en informe sans tarder les organismes concernés sans attendre la parution du rapport final.
    3. L'étape de production du rapport : une version confidentielle du rapport est approuvée par le Bureau et envoyée aux personnes et organismes qui sont directement touchés par le rapport. Ceux-ci ont l'occasion de contester ou de corriger l'information qu'ils jugent erronée. Le Bureau tient compte de toutes les observations fournies avant d'approuver la version définitive du rapport, qui est ensuite publiée.

    Vous trouverez de plus amples détails à la page sur le Déroulement des enquêtes.

    Le BST est un organisme indépendant qui mène des enquêtes sur des événements de transport aérien, ferroviaire, maritime et pipelinier. Son seul but est de promouvoir la sécurité des transports. Le Bureau n'est pas habilité à attribuer ni à déterminer les responsabilités civiles ou pénales.