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L’enquête du BST sur un écrasement d’hydravion en août 2013 en Colombie-Britannique cite le vol à faible altitude par mauvais temps comme facteur causal
Le Bureau de la sécurité des transports du Canada a publié aujourd’hui son rapport d’enquête (A13P0166) sur l’écrasement d’un taxi aérien près du lac Hesquiat (Colombie-Britannique). L’hydravion, avec 6 personnes à bord, s’est écrasé peu après le décollage. Tous les occupants ont survécu à l’écrasement. Toutefois, le pilote et un des passagers ont perdu la vie parce qu’ils ne sont pas parvenus à sortir de l’appareil avant qu’il soit consumé par l’incendie qui s’est déclaré après l’impact.
À 10 h 15, heure avancée du Pacifique, un hydravion de Havilland Beaver exploité par Air Nootka Ltd., a quitté le lac Hesquiat pour l'hydrobase d'Air Nootka Ltd. près de Gold River, avec un pilote et 5 passagers à bord. La visibilité au lac Hesquiat était d'environ 2,5 milles marins dans la pluie, et le plafond nuageux était à environ 400 pieds au-dessus du niveau de la mer et du lac. À environ 3 milles marins à l'ouest du lac, alors qu'il survolait la péninsule Hesquiat, l'avion a heurté la cime d'un arbre à environ 800 pieds au-dessus du niveau de la mer et s'est écrasé. Peu après qu'il s'est immobilisé, un incendie s'est déclaré.
L'enquête sur cet accident a déterminé que le vol à faible altitude par mauvais temps était un facteur causal. Elle a également conclu qu'Air Nootka ne disposait pas de moyens efficaces pour surveiller la prise de décision et les pratiques en vol de ses pilotes. Par conséquent, Air Nootka n'avait aucun moyen de détecter et de corriger un comportement dangereux ou une mauvaise décision. En outre, l'enquête a révélé qu'il subsiste des risques réduisant la probabilité de survie après écrasement. L'absence de facteurs tels l'obligation de munir tous les sièges de passagers de ceintures-baudriers, la technologie nécessaire pour réduire les fuites de carburant ou éliminer les sources d'inflammation et des voies d'évacuation de rechange, comme des fenêtres ouvrables vers l'extérieur, augmente le risque de résultats tragiques en cas d'écrasement. Ces problèmes ont tous été notés lors d'enquêtes sur des accidents antérieures du BST.
En novembre 2014, le BST a annoncé qu'il mènerait une enquête sur les questions de sécurité relatives à l'exploitation des taxis aériens canadiens afin de comprendre les risques qui persistent dans cet important secteur de l'industrie aéronautique. Cette enquête sollicitera la participation de l'industrie, de l'organisme de réglementation et d'autres intervenants afin de comprendre parfaitement les enjeux dans les activités de taxi aérien. Le Bureau pourrait effectuer des recommandations afin de corriger les lacunes systémiques relevées.
Le BST est un organisme indépendant qui mène des enquêtes sur des événements de transport aérien, ferroviaire, maritime et pipelinier. Son seul but est de promouvoir la sécurité des transports. Le Bureau n'est pas habilité à attribuer ni à déterminer les responsabilités civiles ou pénales.
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